Le Bikini accueille " The Lords Fest " !

Ce Jeudi 6 Juin rendez-vous était pris au Bikini à Ramonville St Agne (31) pour The Lords Fest, projet des élèves de l’ISPRA (école supérieure d’audiovisuel) basée à quelques dizaines de mètres de la salle.Affiche 100% française avec ODC, groupe de Metal Alternatif, ainsi que Harsh et Black Rain, deux groupes de hard rock-glam.

Pour chauffer la salle, si tant est qu’il en soit besoin avec les 30 degrés ambiants, les organisateurs nous projettent des prises live acoustique d’un titre de chaque groupe, enregistrés un peu plus tôt. Objectif atteint grâce à ces vidéos très bien faites. C’est alors ODC qui entre en scène. Le quatuor formé en 2017 a emporté le public avec son metal alternatif résolument moderne. La communion est totale grâce à leur énergie mais également à leurs compositions aux mélodies entêtantes. C’est puissant et très efficace à l’image de la voix claire et très rock de Célia, des riffs de guitare à 8 cordes et d’une grosse rythmique. On est dans la veine de Lacuna Coil, Evanescence ou Halestorm et le public ne s’y trompe pas, ceux qui ne connaissaient pas ODC sont sous le charme et ne manquent pas de le dire au groupe venu échanger avec eux après leur set.

Le temps d’une petite pause et de prendre un peu l’air sur la terrasse et c’est au tour de Harsh de prendre la scène d’assaut. Bond dans les années 80, cheveux longs et soyeux, veste léopard et pantalons en cuir à l’image de ce que pouvaient proposer leurs illustres
prédécesseurs qu’ont pu être Mötley Crüe ou Poison. Dès le premier morceau " Think Twice " le public s’enflamme au son de leur glam rock rempli d’énergie. Ce dernier répondra d’ailleurs présent tout au long du set à chaque demande d’Albert (chant/guitare) que ce soit pour frapper dans les mains ou reprendre un refrain. Pas de répit tout au long de ces 11 morceaux comprenant quelques covers survitaminées comme " Born To Be Wild " , " Maniac " ou " Johnny B. Good " qui clôturera leur passage. Un set ponctué de quelques surprises qui ne feront que chauffer un peu plus la salle. Tout d’abord après " Fire at Will " les deux guitaristes Albert et Séverin nous proposent un duel effréné démontrant à tous, si besoin en était, toute leur dextérité. Ensuite Albert fera deux passages dans la foule dont un, bouteille de Jack à la main, afin de rincer quelques gosiers. Contrat rempli donc pour Harsh avec leur premier passage sur Toulouse qui aura conquis le public présent.

Vient alors l’heure d’accueillir Blackrain, immédiatement acclamé par le public arborant pour beaucoup des t-shirts aux couleurs du groupe. En effet, plus besoin de le présenter, véritable tête de proue du hard-glam-rock français depuis plus de 20 ans. Le set fera la part belle à leur album " Untamed " de 2022 (fortement salué par les critiques) et c’est avec " Untamed ", " Kiss The Sky " et " Dawn of Hell " tous trois issus de cet opus, que le groupe lance le show.  On voit de suite qu’ils prennent énormément de plaisir sur scène e tleur énergie est communicative. L’interaction avec le public est permanente et ne rechignera pas à animer la fosse avec circle pit et wall of death. La chaleur est intenable dans la salle et cela ne redescendra pas lorsque sur " Summer Jesus " Jésus en personne viendra sur
scène et descendra vers le public  pour faire une distribution de médiators à l’effigie du groupe avant de montrer ses talents artistiques en empruntant la guitare de Max. Jésus, alias Jérémy, remontera même sur scène pour partager un autre morceau à la guitare acoustique tout comme Albert ( de Harsh ) qui viendra aussi  se mêler à la fête sur un titre de Blackrain. Un set alliant puissance et maitrise technique. On relèvera toutefois, la performance vocale impressionnante de Swan ainsi que les frappes lourdes de Frank (ex Dagoba), arrivé en 2023 dans le groupe, derrière ses " fûts " .

C’est aux alentours de minuit que le show prendra fin mais les plus courageux  vont prolonger la nuit au bord de la piscine en compagnie des membres des groupes, très disponibles, venus à leur rencontre.

Un grand merci donc aux étudiants de l’ISPRA pour cette belle affiche et cette organisation réussie. Espérons qu’un Lords Fest 2 voit le jour.