Les Sheriff prennent d'assaut La Manoque !

Dans le cadre du  24ème festival "ABRACADA'SONS",  Staccato nous a concocté, pour cette troisième étape, une affiche Punk-Rock avec en maître de cérémonie Les Shériff ! Une occasion supplémentaire de fêter leur quarante ans de carrière !

Staccato, c'est l'association qui se bouge pour faire vivre le spectacle et rompre l'isolement ! Entre festivals, concerts, résidences etc. , elle organise un peu plus d'une trentaine d'événements chaque année. Ses vingt-cinq ans d'expérience sur le territoire Aquitain lui confère une notoriété et une exigence qu'elle n'a plus à démontrer !

Rompre l'isolement social par la musique est son crédo  et on peut l'affirmer, elle réussit parfaitement sa mission !

Ce samedi 28 septembre n'y échappera pas et La Manoque s'en souviendra !

Les Shériff sont la tête d'affiche de ce plateau punk-rock qu'ouvriront les bordelais de  King Kong Blues et leur rock'n roll sauvage suivi des albigeois de Dirty Fonzy adeptes de sonorités punk-rock, power pop et rock'n. roll qui décoiffe !

Il fait déjà sombre  et frais lorsque j'arrive devant la salle ce samedi à 20h00 passé et une longue queue s'est formée à l'entrée jusqu'au bord de la route ! C'est bon signe mais  pas étonnant au vu de cette superbe affiche programmée ! 

Je me presse récupérer mon sésame qui me permettra d'aller en loge, car je suis attendue par Olivier Tena (Frontman des "Shériff" ) pour une interview et en même temps j'aimerais assister à une partie du set des King Kong Blues qui débutera d'ici une vingtaine de minutes.

Nous passerons, Olivier et moi, une bonne demie-heure ensemble, ou plus ou moins car Manu (bassiste du groupe) était présent et concentré sur son ordinateur rejoint un peu plus tard par Ritchie (bassiste) vissé à un jeu vidéo sur son smartphone.

Notre entrevue terminée, je m'échappe  vers la salle de concert et laisse Olivier, malade, se reposer pour assurer le show !

Les King Kong Blues ont entamé leurs partitions alors que bon nombre de festivaliers sont encore à l'accueil pour récupérer leur bracelet ou acheter leur place.

Dans la pénombre de la salle, je me faufile entre les spectateurs concentrés sur la scène pour atteindre le pit photo qui n'en n'ai pas un. Ce sont des barrières positionnées en "V" que je devrais escalader (avec l'aide la sécu ou des gens devant) afin de  me glisser à l'intérieur, au plus prés de la scène ; cela m'évite d'avoir des mains, des têtes ou encore des téléphones sur mes photos ! Je n'aurais jamais un angle de vue parfait mais on fera comme on peut.

Pour les raisons évoquées précédemment, je n'ai pas assisté à la totalité du show, il n'en reste pas moins que les King Kong Blues sont bien ancrés dans du pur rock'n roll et que ça swing pas mal ! C'est à l'image du leader : sauvage !  C'est saupoudré d'un blues farouche aux accents punk et les paroles tranches dans le vif ! C'est carrément une belle découverte pour moi et une excellente mise en bouche pour la suite ! Je vous laisse un petit aperçu volé derrière les fûts : 

Le set achevé, le public,  satisfait de cette première étape, se rue vers le bar à l'intérieur de la salle ou s'en griller une à l'extérieur. Pendant ce temps, j'irais faire un tour au "merch" . Je suis assez surprise en constatant que des festivaliers continuent d'affluer  ; certains arrivent parfois du fin fond de la région ! La campagne d'affichage pour cette soirée porte ses fruits, j'en suis la preuve ! 

La soirée se poursuit avec les tant attendus, Les Shériffs, groupe de punk qu'on ne présente plus tant leur longévité est exceptionnelle !

C'est une Manoque bouillante qui fait face à cette scène ; évidemment, les "punks à chien" sont là ! Vous savez, ceux qui se déplacent partout en camion et qui restent fidèle à leur style de vie de baroudeur !

Après cette interview sympa en compagnie d'Oliver, j'ai hâte d'assister au set...

Dés les premières notes, la masse derrière moi se transforme en un tourbillon de danseurs ; j'aurais beaucoup de mal à circuler pour faire mon travail, mais rien ne me résiste, alors je vais faire un tour vers le fond de la salle et j'aurais aussi l'autorisation de monter sur scène derrière la batterie, pour mes vidéos habituelles !

Ce que l'on peut dire, c'est que les années ont certes un effet sur la voix, d'autant qu'Olivier était souffrant ce soir-là, mais que la générosité envers leur public demeure ! Ils sont simples, font la musique qu'ils aiment et on en redemande !

Je vais quitter la soirée avant la fin, fatiguée par mes derniers concerts ; ce ne sera pas le boulot qui manquera à rentrant ; il y a toujours de quoi faire !

Je vous quitte avec quelques vidéos capturées ce soir-là et l'interview avec Olivier !